PardĂ©faut, tutoiement, mais lorsqu'une personne se prĂ©sente Ăšs qualitĂ©, par exemple en indiquant "mĂ©decin" ou "colonel" sur sa page utilisateur, j'aurai tendance Ă  vouvoyer. C'est surtout vis Ă  vis des personnes qui s'adressent Ă  WikipĂ©dia en se considĂ©rant elles-mĂȘmes comme non-wikipĂ©diennes que le vouvoiement me semble indispensable. centrede notre mĂ©tier. Ainsi, j’ai pu observer ou vivre Ă  chaque stage une situation en relation avec la thĂ©matique suivante: «la juste distance dans la relation soignant-soigné». Que nous le voulons ou pas, lors des soins prodiguĂ©s Ă  nos patients nous sommes inĂ©vitablement confrontĂ©s Ă  des relations de proximitĂ©. Quelle posture LesProjetlysien·ne·s bĂ©nĂ©ficient de deux jours par semaine de tĂ©lĂ©travail, une institution ici. Cela nous a aidĂ© lors du confinement, car nous sommes tous habituĂ©s Ă  travailler Ă  distance et nous bĂ©nĂ©ficions de tout l’équipement nĂ©cessaire Ă  notre confort. Le tutoiement est de mise pour tout le monde car nous sommes proches Cependantnous pouvons l'utiliser dans le cadre d'une activitĂ© commune et conviviale, dans ce cas nous demandons aux personnes concernĂ©es si nous pouvons utiliser le Cest intĂ©ressant et utile, je trouve, la distinction entre tu et vous - surtout parce qu'on peut exprimer son opinion de l'autre, modifier sa Dansune premiĂšre rencontre, le choix entre le vouvoiement et le tutoiement n’est pas toujours facile, et on hĂ©site parfois. MĂȘme si le premier contact est cordial, il est plus prudent d’utiliser le vous jusqu’au moment oĂč la question est abordĂ©e, car le passage du vous au tu marque l’évolution d’une relation. Letutoiement par contre favorise une relation plus proche, d’oĂč le fait que certaines fonctions incitent plus au tutoiement. En effet, la secrĂ©taire et la direction, de par leurs fonctions, s’impliquent moins dans l’intimitĂ© des rĂ©sidents et restent plus dans le vouvoiement que les Ă©ducateurs par exemple. De plus, dans un rapport de professionnel Ă  letutoiement est instaurĂ© dans une orga- nisation, les distances hiĂ©rarchiques se manifestent toujours. Par ailleurs, mĂȘme s'ils sont dĂ©crĂ©tes parl'entreprise, vouvoiement ettutoiement sont d'abord des postures, c'est-Ă -dire des codes qui rendent visible la relation entre- tenue entre collĂšgues. «J'ai dĂ©jĂ  observĂ© des cadres se vouvoyer lors d'une Letutoiement et le vouvoiement, et ce que cela implique dans la relation soignant/soignĂ© m’intĂ©resse beaucoup. J'ai une petite situation provenant de mon stage en psychiatrie qui n'est pas encore fini. Le problĂšme, c'est que je n'ai pas envie de centrer mon TFE sur le vouvoiement en psychiatrie. Lemonde du polyamour n'implique pas nĂ©cessairement que mon chĂ©ri de vie (mono par choix) aime mes amours extĂ©rieurs Ă  notre couple. Il les connait, il les apprĂ©cie (ou pas), il les cĂŽtoie Ă  travers mes invitations chez nous (par exemple). Un amoureux Ă  moi, peut aussi m'inviter avec mon chĂ©ri de vie. Tout est possible, bien entendu. z3CT. ANNEXE II PROGRAMME DES ÉPREUVES D'ADMISSIBILITÉ1. Programme de l'Ă©preuve de "mathĂ©matiques et d'analyse de processus" du concours "sciences"Physique. Les ondes programme de terminale S. Les ondes mĂ©caniques progressives - cĂ©lĂ©ritĂ© ; - ondes longitudinales et transversales ; - ondes sonores ; - propriĂ©tĂ©s gĂ©nĂ©rales des ondes propagation, vitesse de propagation, perturbation ; - ondes progressives Ă  une ondes mĂ©caniques progressives pĂ©riodiques - notion de pĂ©riodicitĂ© ; - ondes sinusoĂŻdales pĂ©riode, frĂ©quence, longueur d'onde ; - diffraction des ondes sinusoĂŻdales ; - dispersion notion de milieu dispersif.La lumiĂšre, modĂšle ondulatoire - propagation dans le vide ; - modĂšle ondulatoire de la lumiĂšre cĂ©lĂ©ritĂ©, longueur d'onde, frĂ©quence ; - lumiĂšre mono et polychromatique ; - propagation de la lumiĂšre notion d'indice du milieu ; - dispersion de la lumiĂšre blanche par un nuclĂ©aire. DĂ©croissance radioactive - stabilitĂ© et instabilitĂ© des noyaux ; - composition, isotopie, notation ; - la radioactivitĂ© & et ß, les Ă©missions y ; - lois de conservation de la charge Ă©lectrique ; - loi de dĂ©croissance, constante de temps, demi-vie ; - - masse-Ă©nergie - Ă©quivalence masse - Ă©nergie ; - dĂ©faut de masse, Ă©nergie de liaison ; - fission - fusion domaines ; - bilan de masse et d'Ă©nergie condition Ă  rĂ©aliser pour obtenir l'amorçage de rĂ©action de fission ou de Champ Ă©lectrostatique - loi de Coulomb ; - champ et potentiel pour diffĂ©rentes distributions de charges ; - thĂ©orĂšme de Gauss forme intĂ©grale.Champ magnĂ©tique - induction magnĂ©tique - intensitĂ© et vecteur densitĂ© de courant ; - force de Lorentz et mouvement de charges ponctuelles dans un champ magnĂ©tique ; - force de Laplace, moment magnĂ©tique dipolaire ; - loi de Biot et Savart ; - flux du champ magnĂ©tique notion, unitĂ©, loi du flux conservatif ; - potentiel vecteur magnĂ©tique ; - champ magnĂ©tique créé par une spire circulaire en un point de son axe extension aux solĂ©noĂŻdes ; - thĂ©orĂšme d'AmpĂšre forme intĂ©grale.PhĂ©nomĂšnes d'induction Ă©lectromagnĂ©tique - loi de Faraday, loi de Lenz ; - self-induction et induction La mĂ©canique de Newton. Les trois lois de Newton - accĂ©lĂ©ration vision analytique et vectorielle ; - principe d'inertie ; - importance du choix du rĂ©fĂ©rentiel ; - loi des actions verticales - chute sans frottement mouvement rectiligne uniformĂ©ment accĂ©lĂ©rĂ© rĂ©solution de l'Ă©quation diffĂ©rentielle, importance des conditions aux limites ; - chute avec frottement fluide notion de rĂ©gime initial et de rĂ©gime permanent, vitesse limite, notion de temps caractĂ©ristique.Mouvements plans - mouvement de projectiles dans un champ de pesanteur uniforme Ă©quations horaires paramĂ©triques, Ă©quation de la trajectoire ; - satellites et planĂštes lois de Kepler, rĂ©fĂ©rentiels hĂ©liocentrique et gĂ©ocentrique, force centripĂšte, accĂ©lĂ©ration radiale, mouvements circulaires ou elliptiques.Les systĂšmes oscillants. Le pendule pesant, le pendule simple et le systĂšme masse-ressort en oscillations libres - position d'Ă©quilibre, Ă©cart Ă  l'Ă©quilibre, abscisse angulaire, amplitude, amortissement rĂ©gimes pseudo et apĂ©riodiques ; - forces de rappel exercĂ©es par un ressort Ă©tude dynamique, rĂ©solution de l'Ă©quation diffĂ©rentielle ; - phĂ©nomĂšne de rĂ©sonance excitateur, rĂ©sonateur, amplitude et pĂ©riode des oscillations. travail Ă©lĂ©mentaire d'une force ; - Ă©nergie potentielle ; - Ă©nergie du point. Vecteurs position, vitesse et accĂ©lĂ©ration - systĂšmes de coordonnĂ©es cartĂ©siennes, de FrĂ©net, polaires, cylindrique et sphĂ©riques ; - mouvements rectiligne et des mouvements - composition des vitesses, des accĂ©lĂ©rations mouvements relatifs, d'entraĂźnement, accĂ©lĂ©ration de Coriolis.CinĂ©matique du solide. Champ des vitesses d'un solide - torseur cinĂ©matique solide en translation, en rotation autour d'un axe fixe, mouvement plan sur plan ; - changement de point d'un torseur cinĂ©matique ; - Ă©quiprojectivitĂ© du champ des vitesses d'un solide ; - centre instantanĂ© de Grandeurs Ă©lectriques - notion de signal analogique et numĂ©rique ; - grandeurs caractĂ©ristiques en Ă©lectronique tension, intensitĂ©, puissance ; - calcul de grandeur instantanĂ©e, grandeur moyenne ou grandeur des dipĂŽles - dipĂŽles passifs rĂ©sistance, condensateur, bobine ; - dipĂŽles actifs source de tension et courant idĂ©ales, modĂšles de gĂ©nĂ©rateurs ; - convention rĂ©cepteur et convention gĂ©nĂ©rateur ; - association de en Ă©quation des circuits Ă©lectriques - loi d'Ohm ; - loi des mailles ; - loi des nƓuds ; - diviseur de tension, diviseur de courant ; - thĂ©orĂšmes de ThĂ©venin et de Norton ; - mĂ©thode de Millmann ; - principe de la superposition des Ă©tats sinusoĂŻdal - impĂ©dances complexes des dipĂŽles passifs ; - calcul sous forme d'expression temporelle ou d'une reprĂ©sentation sous forme complexe des grandeurs caractĂ©ristiques amplitude, pĂ©riode, frĂ©quence, phase d'une grandeur sinusoĂŻdale ; - gain complexe Ă©quivalent amplitude et phase de systĂšmes du premier et deuxiĂšme ordre ; - impĂ©dances d'entrĂ©e et de sortie d'un opĂ©rationnel Aop - l'Aop idĂ©al ; - structures fondamentales montage inverseur, montage non inverseur ; - application des montages Ă  Aop additionneur, soustracteur, etc. ; - calcul sur les montages Ă  Aop Programme de l'Ă©preuve de "sciences Ă©conomiques" du concours "sciences Ă©conomiques et sociales"MicroĂ©conomie. Il s'agit de savoir apprĂ©hender des questions concrĂštes en termes d'Ă©quilibre de marchĂ© et de comprendre les mĂ©canismes qui dĂ©terminent ces Ă©quilibres. L'Ă©preuve pourra, par exemple Ă  partir d'un article de journal, demander d'identifier les mĂ©canismes Ă©conomiques en prĂ©sence et d'apporter un commentaire. Contenu du programme de microĂ©conomie. Titre Ier les mĂ©canismes du marchĂ© notion d'offre thĂ©orie du producteur, production et coĂ»t, notion de demande thĂ©orie du consommateur, prix d'Ă©quilibre, dĂ©placements de l'Ă©quilibre. Titre II les marchĂ©s et la formation des prix dĂ©terminants et consĂ©quences de la structure des marchĂ©s - la concurrence pure et parfaite ; - le monopole ; - l' Il s'agit de comprendre le sens des principales variables macroĂ©conomiques ainsi que les mĂ©canismes qui les relient afin de pouvoir rĂ©pondre Ă  des questions concrĂštes politique de l'emploi en France et son efficacitĂ©, croissance et pouvoir d'achat, etc.. Contenu du programme de macroĂ©conomie - problĂšmes et donnĂ©es de la macroĂ©conomie ; - revenu, emploi et inflation dans le long terme ; - fluctuations dans le court terme ; - croissance ; - politiques Ă©conomiques ; - l'Ă©conomie de l'Union Programme de l'Ă©preuve de "mathĂ©matiques appliquĂ©es" du concours" sciences Ă©conomiques et sociales"Calculs numĂ©riques - nombres entiers, entiers relatifs, rationnels, rĂ©els, complexes. Les ensembles IN, Z, Q, IR ; - manipulations sur les puissances fractionnaires et nĂ©gatives d'un nombre rĂ©el ; - rĂ©ductions et opĂ©rations Ă©lĂ©mentaires sur les fractions ; - calculs logarithmiques sur les nombres rĂ©els.Equations, inĂ©quations - rĂ©solution d'Ă©quation du premier et du second degrĂ©, d'un systĂšme d'Ă©quations linĂ©aires ; - rĂ©solution d'une Ă©quation du premier et du second degrĂ©, pouvant contenir des valeurs absolues, les logarithmes, des exponentielles et reprĂ©sentation graphique de l'ensemble des solutions ; - rĂ©solution d'une inĂ©quation ou d'un systĂšme d'inĂ©quations linĂ©aires et reprĂ©sentation graphique de l'ensemble des monotones, majorĂ©es, minorĂ©es, bornĂ©es - suites convergentes, suites divergentes ; - propriĂ©tĂ© fondamentale toute suite croissante et majorĂ©e resp. dĂ©croissante et minorĂ©e est convergente ; - opĂ©ration sur les limites de suites ; - suites arithmĂ©tiques et gĂ©omĂ©triques identification de ces suites, dĂ©termination de leur composants caractĂ©ristiques et expression de leur terme gĂ©nĂ©ral et des sommes partielles. Application Ă  l'Ă©tude des suites arithmĂ©tico-gĂ©omĂ©triques ; - exemple d'Ă©tude de des suites aux mathĂ©matiques financiĂšres - taux d'intĂ©rĂȘt, valeur future, valeur prĂ©sente d'une somme ; - suites de versements ; - calcul de mensualitĂ©s d'une variable rĂ©elle. GĂ©nĂ©ralitĂ©s sur les fonctions - dĂ©termination du domaine de dĂ©finition et de l'image d'une fonction ; - injection, surjection, bijection ; - composition de graphique - dĂ©termination des effets d'une translation ou d'une homothĂ©tie du graphe sur l'expression d'une fonction ; - paritĂ© application Ă  la reprĂ©sentation graphique ; - reprĂ©sentation graphique des fonctions usuelles citĂ©es et continuitĂ© - comprĂ©hension des concepts de continuitĂ© et de limite d'une fonction ; - opĂ©ration sur les limites ; - composĂ©e d'une fonction de limite λ par une fonction continue au point λ ; - comportement asymptotique d'une fonction, aspect graphique. La recherche systĂ©matique de l'asymptote n'est pas exigĂ©e. On se limitera Ă  la reconnaissance de l'asymptote ; - thĂ©orĂšme des valeurs - distinction entre nombre dĂ©rivĂ© et dĂ©rivĂ©e d'une fonction ; - interprĂ©tation gĂ©omĂ©trique du nombre dĂ©rivĂ© ; - rĂšgles de dĂ©rivation ; - lien entre signe de la dĂ©rivĂ©e et variations de la fonction ; - calcul de dĂ©rivĂ©es dĂ©rivĂ©e d'une application composĂ©e ; - primitive tableau primitives-dĂ©rivĂ©es des fonctions usuelles ; - calcul des dĂ©rivĂ©es successives ; - Ă©tude d'une fonction sens de variation, signe, extremums et ses applications Ă  la rĂ©solution d'Ă©quations et d' usuelles - fonctions valeur absolue, polynĂŽmes, fractions rationnelles, radicales, etc. ; - fonction exponentielle et logarithme Ă©quations fonctionnelles caractĂ©ristiques, comportement asymptotique, etc. ; - fonction puissance ; - croissance comparĂ©e des fonctions exponentielles, puissance et des ensembles - intersection, rĂ©union, complĂ©mentaire, inclusion, appartenance, cardinal, parties, ensemble de parties, etc. ; - produit cartĂ©sien de deux ensembles ; - nombres de combinaisons, nombre d'arrangements, formule du binĂŽme, triangle de - concept de probabilitĂ© sur un ensemble fini ; - probabilitĂ© conditionnelle, indĂ©pendance de deux Ă©vĂ©nements, formule des probabilitĂ©s totales, formule de Bayes ; - expĂ©riences indĂ©pendantes ; - exemples de variables alĂ©atoires discrĂštes loi de Bernoulli, loi - dĂ©finitions des paramĂštres de statistiques descriptives mode, moyenne, mĂ©diane, dispersion, Ă©tendue, quartiles, variance, Ă©cart type ; - application numĂ©rique de ces paramĂštres compatible avec une calculatrice scientifique non programmable, non graphique ; - moyennes gĂ©omĂ©triques et harmoniques et leurs matriciel - dĂ©finition d'une matrice et opĂ©rations Ă©lĂ©mentaires sur les matrices ; - dĂ©finition et propriĂ©tĂ©s du produit - distinction entre une identitĂ© et une Ă©quation ; - distinction entre axiome et Programme de l'Ă©preuve de langue vivante 2 du concours "lettres"Allemand. Les candidats devront ĂȘtre en mesure de lire, de comprendre et de commenter un texte d'actualitĂ© portant sur les thĂšmes suivants - relations internationales ; - problĂšmes de sociĂ©tĂ© ; - se familiariser avec l'Ă©preuve, le candidat devra s'entraĂźner Ă  - la lecture de la presse ; - la traduction version ; - la comprĂ©hension et la recherche d'informations dans un texte ; - l'analyse et le commentaire structurĂ© ; - la rĂ©daction dans une langue maĂźtrise du vocabulaire de base pour parler des relations internationales, de la gĂ©opolitique et des problĂšmes de sociĂ©tĂ© sera demandĂ©e. CompĂ©tences grammaticales indispensables en langue allemande. DĂ©clinaisons, conjugaisons, syntaxe. Espagnol. Les candidats devront ĂȘtre en mesure de lire, de comprendre et de commenter un texte d'actualitĂ© portant sur les thĂšmes suivants - relations internationales ; - problĂšmes de sociĂ©tĂ© ; - se familiariser avec l'Ă©preuve, le candidat devra s'entraĂźner Ă  - la lecture de la presse ; - la traduction version ; - la comprĂ©hension et la recherche d'informations dans un texte ; - l'analyse et le commentaire structurĂ© ; - la rĂ©daction dans une langue grammaticales indispensables en langue espagnole - conjugaison rĂ©guliĂšre et irrĂ©guliĂšre ; - syntaxe ; - les prĂ©positions ; - traduction du on ; - traduction du dont ; - l'obligation personnelle et impersonnelle ; - emploi et valeur du subjonctif ; - concordance des temps ; - emploi de ser et estar ; - emploi de haber et tener ; - les dĂ©monstratifs ; - la tournure emphatique ; - l'apocope ; - la du vocabulaire de base pour parler des relations internationales, de la gĂ©opolitique et des problĂšmes de sociĂ©tĂ©. Italien. Les candidats devront ĂȘtre en mesure de lire, de comprendre et de commenter un texte d'actualitĂ© portant sur les thĂšmes suivants - relations internationales ; - problĂšmes de sociĂ©tĂ© ; - se familiariser avec l'Ă©preuve, le candidat devra s'entraĂźner Ă  - la lecture de la presse ; - la traduction version ; - la comprĂ©hension et la recherche d'informations dans un texte ; - l'analyse et le commentaire structurĂ© ; - la rĂ©daction dans une langue grammaticales indispensables en langue italienne - conjugaisons des verbes rĂ©guliers et irrĂ©guliers aux temps suivants prĂ©sent, passĂ© composĂ©, imparfait, futur et conditionnel ; - sensibilisation Ă  l'emploi du subjonctif prĂ©sent et imparfait ; - concordance futur-futur ; - les prĂ©positions et leurs contractions avec les articles dĂ©finis ; - les tournures impersonnelles et en particulier la traduction de on ; - les pronoms COD/COI ; - les pluriels particuliers de noms et adjectifs crisi/problemi/economiche, etc. ; - les comparatifs et superlatifs ; - les dĂ©monstratifs ; - l'emploi de piacere ; - les adjectifs possessifs ; - la politesse et le tutoiement ; - les adverbes ou conjonctions et locutions permettant d'introduire, de dĂ©velopper et de conclure un discours ; - la syntaxe de la du vocabulaire de base pour parler des relations internationales, de la gĂ©opolitique et des problĂšmes de sociĂ©tĂ©. Arabe. Liste des points Ă  maĂźtriser A. - Morphologie 1. Le verbe conjugaison des verbes simples et augmentĂ©s, Ă  racines saines et malades , trilitĂšres et quadrilatĂšres, Ă  l'actif et au passif, au singulier, pluriel et duel - Ă  l'accompli ; - Ă  l'inaccompli indicatif, subjonctif et apocopĂ© ; - Ă  l' Le nom - schĂšmes nominaux, noms de nombres en dialecte, noms de couleurs et de difformitĂ©, Ă©latif ; - le genre et le nombre singulier, pluriel, duel des noms ; - formation des participes et des noms verbaux masdar des formes simples et augmentĂ©es de racine saines ou malades ; - adjectifs et intensifs ; - pronoms personnels, affixes et isolĂ©s ; - dĂ©monstratifs ; - La dĂ©clinaison - le tanwin ; - la dĂ©clinaison des diptotes ; - la dĂ©clinaison des pluriels externes, du - Syntaxe 1. DĂ©finition du nom par l'article ou l'annexion. 2. L'adjectif Ă©pithĂšte l'accord nom-adjectif. 3. La proposition relative. 4. Comparatif et superlatif. 5. La phrase nominale - notions de mubtada' et khabar ; - ordre des mots et accords ; - fonctionnement avec inna, la'alla, anna, ka'anna, etc. ; - l'expression du temps dans la phrase nominale kĂąna et les accords dans la phrase ; - la nĂ©gation de la phrase nominale emploi de La phrase verbale - temps et aspect, valeurs de l'accompli et de l'inaccompli ; - ordre et dĂ©fense ; - nĂ©gation de la phrase verbale ; - l'ordre des mots et les rĂšgles d'accord verbe-sujet ; - les complĂ©ments directs et indirects des Les subordonnĂ©es complĂ©tives - avec an ; - avec anna ; - le discours rapportĂ© ; - l'interrogation Les subordonnĂ©es circonstancielles de temps, de but, de consĂ©quence. 9. Expression de la condition, de l'hypothĂšse. MaĂźtrise du vocabulaire de base pour parler des relations internationales, de la gĂ©opolitique et des problĂšmes de sociĂ©tĂ©. Russe. Les candidats devront ĂȘtre en mesure de lire et de comprendre de maniĂšre ciblĂ©e un texte d'actualitĂ© portant sur les thĂšmes suivants - relations internationales ; - problĂšmes de sociĂ©tĂ© ; - se familiariser avec l'Ă©preuve, le candidat devra s'entraĂźner Ă  - la lecture de la presse ; - la traduction version ; - la comprĂ©hension et la recherche d'informations dans un texte ; - la maĂźtrise des fondamentaux de la grammaire grammaticales indispensables en langue russe Savoir identifier - les noms ; - les adjectifs ; - les pronoms ; - les verbes ; - les adverbes ; - les - les conjugaisons ; - les bases de la dĂ©clinaison ; - l'emploi des du vocabulaire de base pour parler des relations internationales, de la gĂ©opolitique et des problĂšmes de Programme de l'Ă©preuve "histoire des relations internationales et gĂ©opolitique" du concours" lettres"HRI les relations internationales en Europe de 1648 Ă  1989. Il sera demandĂ© aux candidats de - maĂźtriser les notions importantes qu'implique cette question Ă©quilibre des puissances, diplomatie europĂ©enne, congrĂšs de paix, principe dynastique, monarchie absolue, Ă©conomie et mercantilisme, pacifisme au XVIIIe siĂšcle, rĂ©volutions amĂ©ricaine et française, irruption du principe national ; - connaĂźtre la chronologie des conflits dans ses grandes lignes ainsi que les modalitĂ©s de leur rĂšglement L'eau dans le monde 1° Le cycle de l'eau pour introduire l'idĂ©e d'une absence de rĂ©partition dans la ressource Ă  l'Ă©chelle de la planĂšte. Les grands bassins versants Amazone, Mississippi, Congo, Nil, Danube, Rhin et fleuves chinois. 2° L'agriculture, premiĂšre consommatrice dans le monde. Les besoins augmentent en ville. 3° L'eau nĂ©cessaire Ă  la production d'Ă©lectricitĂ©. Pollution et dĂ©pollution. Le pĂ©trole dans le monde 1° Les principaux gisements gĂ©ologie sommaire et contraintes de l'extraction. 2° Les rĂ©serves fluctuent au rythme de l'Ă©volution des cours pĂ©troliers, et de la consommation mondiale. 3° Les routes utilisĂ©es pour le transport du pĂ©trole voie maritime et tubes, les ports et les industries raffinage. Les migrations internationales 1° Les foyers de dĂ©part transition dĂ©mographique et les destinations d'arrivĂ©e vieillissement dĂ©mographique. 2° Un besoin en main-d'Ɠuvre contrariĂ© par une politique migratoire devenue restrictive. Des frontiĂšres Ă  surveiller pour les pays d'accueil. Un encouragement pour les flux clandestins. 3° Des effets Ă©conomiques contrastĂ©s transferts d'argent, de compĂ©tence et trafics. Un phĂ©nomĂšne Ă  replacer dans le contexte gĂ©nĂ©ral de Ă  l'article 26 de l'arrĂȘtĂ© du 11 juillet 2022 ARMH2220775A, ces dispositions sont applicables Ă  la date d'ouverture du concours de la session 2023. Tutoyer ou vouvoyer Le tutoiement se gĂ©nĂ©ralise de plus en plus. SaluĂ© par les uns comme un progrĂšs bienvenu, il est vĂ©cu par d’autres de façon incommode. Quelle diffĂ©rence existe-t-il donc entre les deux maniĂšres de s’adresser Ă  son entourage ? Peut-on les utiliser indiffĂ©remment ou marquent-elles respectivement un autre genre de relation ? Notre langage, un rĂ©vĂ©lateur de notre Ă©tat intĂ©rieur L’humanitĂ© Ă©volue depuis de nombreux millĂ©naires et ses membres ont acquis une certaine conscience d’eux-mĂȘmes qui leur font utiliser tout naturellement aujourd'hui le mot je» pour se dĂ©signer. Mais il n’en a pas toujours Ă©tĂ© ainsi. Dans le passĂ© lointain, l’ĂȘtre humain n’était pas conscient, comme il l’est aujourd’hui, d’ĂȘtre une individualitĂ© distincte de son entourage - la nature - et des autres membres de sa communautĂ©, sa tribu. Il vivait en osmose totale avec eux et ce n’est que peu Ă  peu qu’il s’en est extrait, pour devenir une personnalitĂ© consciente d’elle-mĂȘme et de ses diffĂ©rences par rapport aux autres, et par lĂ , consciente des rĂ©percussions que pouvaient avoir ses actes sur son environnement et ses semblables. Cette Ă©volution de l’inconscience vers plus de conscience s’est faite progressivement et s’est tout naturellement reflĂ©tĂ©e dans l’évolution de la langue. On peut ainsi constater que dans les langues anciennes, le mot je » est trĂšs peu employĂ© en tant que terme isolĂ©. IncorporĂ© dans le verbe et placĂ© comme terminaison de celui-ci, il ne figurait pas de maniĂšre distincte dans la conjugaison comme c’est le cas de nos jours. Ce n’est que bien plus tard qu’il fut sĂ©parĂ© du verbe et placĂ© avant lui pour dĂ©signer celui qui est le moteur de l’action dĂ©crite par le verbe. Cette lente prise de conscience du moi peut aussi ĂȘtre observĂ©e de façon condensĂ©e dans l’enfance de l’ĂȘtre humain actuel. Dans leur jeune Ăąge, les enfants n’utilisent pas le mot je, mais se dĂ©signent par leur nom ou un dĂ©rivĂ© de celui-ci. Ils disent par exemple Jean veut une pomme» et non je veux une pomme», comme ils le feront au stade suivant. Bien que la prise de conscience du soi ne soit pas la mĂȘme chez un enfant que chez un adulte mature et responsable - et non seulement conscient d’exister mais conscient de ses actes - le mot je» est utilisĂ© dans les deux cas. Ce prĂ©nom personnel n’est donc plus en mesure de rĂ©vĂ©ler la diffĂ©rence de maturitĂ© ; le langage cependant la distingue par un autre biais par l’emploi du tu et du vous. En effet, si l’enfant commence par tutoyer tout le monde, il apprend bientĂŽt qu’il y a des personnes Ă  qui l’on ne peut s’adresser ainsi et qu’il faut vouvoyer. Le passage du tu» au vous» marque ainsi une Ă©volution de la perception de ses relations avec son entourage, car il ne peut se comporter de maniĂšre identique lorsqu’il tutoie ou vouvoie. Cette Ă©volution est Ă©galement visible historiquement. Si dans le passĂ© le tutoiement Ă©tait le plus courant, il fallut attendre le 16e siĂšcle pour que le vous s’impose. Pendant la Renaissance, c’est le vous qui Ă©tait utilisĂ© et on ne tutoyait que les domestiques. Le siĂšcle suivant, sous l’influence de Rousseau, le tutoiement rentra Ă  nouveau dans les usages, et plus encore aprĂšs la RĂ©volution au nom de l’égalitĂ©. Mais si les hommes sont Ă©gaux devant les lois, le sont-ils en eux-mĂȘmes ? L’apparition de la bourgeoisie, - on tutoie toujours plus dans les milieux populaires que bourgeois - rendit au vous une place prĂ©pondĂ©rante. C’est probablement Ă  partir des annĂ©es 1960 rĂ©volution hippie, mai 68,... qu’il succomba, pour laisser Ă  nouveau une place plus importante au tutoiement. Il est gĂ©nĂ©ralement admis que l’on tutoie les personnes auxquelles on est uni par des liens Ă©troits de parentĂ©, d’amitiĂ© ou de camaraderie. Le tu» est donc employĂ© dans les relations caractĂ©risĂ©es par la proximitĂ©, l’intimitĂ©, l’affinitĂ©. Dans l’intimitĂ© du foyer, l’enfant tutoie ses parents, ses frĂšres et sƓurs, car ce sont ses proches et qu’il est en relation constante avec eux. Mais ce tutoiement qu’il Ă©tend d’abord sans distinction Ă  tous ceux qu’il rencontre le facteur, l’épicier, les voisins,... prend un jour fin. Il dĂ©couvre qu’il y a des relations qui ne sont pas du mĂȘme type que celle du milieu familial, et qu’il existe un intĂ©rieur et un extĂ©rieur. Avec les gens de l’extĂ©rieur, les relations ne sont pas proches ou intimes. Le maĂźtre d’école, l’épicier,... font partie de l’extĂ©rieur ». Ils ne sont pas liĂ©s Ă  la famille et sont d’un genre d'approche diffĂ©rent. Le tu» implique effectivement une certaine relation de dĂ©pendance. L’enfant est dĂ©pendant de ses parents et ceux-ci Ă©galement de lui, puisqu’ils ne peuvent disposer entiĂšrement d’eux-mĂȘmes. Leurs dĂ©cisions sont dĂ©pendantes des devoirs qu’ils doivent remplir envers lui. Le tu rĂ©ciproque est donc bien de mise dans cette relation caractĂ©risĂ©e par des liens si Ă©troits. Les enfants se tutoient. Existe-t-il donc un lien entre eux ? Bien qu’ils aient chacun leur caractĂšre, les enfants sont en affinitĂ© ou proches les uns des autres. Ils le sont car ils sont tous des personnalitĂ©s non encore pleinement affirmĂ©es ou indĂ©pendantes, comme elles pourraient l’ĂȘtre une fois adulte. Ils ne sont pas encore responsables d’eux-mĂȘmes. Le tutoiement, qui correspond Ă  cet Ă©tat, est donc tout naturel. A certaines Ă©poques, les parents vouvoyaient leurs enfants, mais cette pratique pousse les enfants dans un rĂŽle - celui d’ĂȘtres indĂ©pendants et responsables - qu’ils ne sont pas encore en mesure d’assurer pleinement. De façon gĂ©nĂ©rale, le tutoiement des enfants par les adultes doit lui aussi prendre fin un jour. Le passage du tutoiement au vouvoiement se fait dans la pĂ©riode de l’adolescence, quand l’esprit perce vraiment et que l’ñge de la pleine conscience de soi et de ses responsabilitĂ©s approche. Effectivement, pendant l’adolescence, la personne devient une personnalitĂ© Ă  part entiĂšre. Elle cesse d’ĂȘtre non-responsable et dĂ©pendante. C'est l'Ă©poque Ă  laquelle le jeune homme ou la jeune fille quitte le nid familial pour voler de ses propres ailes. Le passage Ă  l’état de pleine maturitĂ© ne se fait pas du jour au lendemain, mais progressivement. Lorsque celui-ci est atteint, les jeunes gens sont heureux d'ĂȘtre vouvoyĂ©s par les adultes, parce que cela est conforme Ă  ce qu'ils ressentent intĂ©rieurement. C'est seulement lorsque cet Ă©tat n'est pas encore atteint qu'ils prĂ©fĂšrent en rester au tu». Si comme nous l'avons abordĂ© le tutoiement caractĂ©rise une relation proche, intime dans laquelle il y a une affinitĂ©, le vouvoiement indique que les deux interlocuteurs sont diffĂ©rents, indĂ©pendants l’un de l’autre. Le vous marque certes une certaine distance, mais celle-ci ne rĂ©sulte pas d'un jugement de valeur nĂ©gatif ni ne l'implique. Au contraire, elle exprime le respect de l’autre. Celui-ci est considĂ©rĂ© comme un ĂȘtre Ă  part entiĂšre Ă  qui l’on doit le respect. Cela se rĂ©vĂšle nettement, car chaque fois que l’on veut contester la dignitĂ© d’un adulte ou sa valeur, le vous est abandonnĂ© pour le tu. Par exemple, les remontrances lancĂ©es contre un automobiliste indĂ©licat se font sur le mode du tutoiement. Jadis les serviteurs Ă©taient tutoyĂ©s pour marquer la diffĂ©rence hiĂ©rarchique. C’est d’ailleurs bien parce qu’on ne leur accorde pas encore la responsabilitĂ© que les adultes tutoient les enfants. Certains parents les vouvoient quand ils les grondent pour essayer de faire appel Ă  leur sens du devoir et des responsabilitĂ©s. Le vouvoiement reconnaĂźt Ă  l’autre le droit d’ĂȘtre indĂ©pendant et de dĂ©cider librement de la maniĂšre dont il veut mener sa vie. Le vouvoiement est ainsi en relation avec le libre arbitre de l’ĂȘtre humain, cette facultĂ© qui rĂ©side dans l’esprit et qui lui donne la possibilitĂ© de choisir, sans ĂȘtre influencĂ©, ce qu’il veut penser, dire et faire. Mais Ă  cette libertĂ© de choix est associĂ©e la responsabilitĂ© des dĂ©cisions prises. Le libre arbitre ne peut donc pas ĂȘtre le propre des enfants. Il ne devient effectif que chez les jeunes gens, Ă  la fin de l’adolescence, autrement dit prĂ©cisĂ©ment Ă  la pĂ©riode oĂč le jeune homme ou la jeune fille commence Ă  ĂȘtre vouvoyĂ© ! Chaque adulte devrait ĂȘtre heureux de l’existence du vouvoiement, car le genre de relation qu’engendre le vous lui permet non seulement de garder sa propre indĂ©pendance et sa libertĂ© par rapport aux autres, mais Ă©galement d’ĂȘtre respectĂ© dans son propre dĂ©sir d’indĂ©pendance et de libertĂ©. Que se passe-t-il en effet lorsqu’un inconnu nous aborde et nous tutoie sans autorisation ? Nous sommes surpris et ressentons intĂ©rieurement un mal-ĂȘtre car les limites ne sont plus respectĂ©es, un certain respect disparaĂźt et nous sommes privĂ©s de la libertĂ© de choisir entre la relation de tutoiement et de vouvoiement. Le fait que chacun de nous soit un je» diffĂ©rent, rĂ©side dans l’existence du libre arbitre. C’est grĂące Ă  lui que nous dĂ©cidons, de maniĂšre tout Ă  fait personnelle, ce que nous voulons faire de nous-mĂȘme et comment nous allons le faire. Les expĂ©riences vĂ©cues que nous faisons, et qui rĂ©sultent de nos libres choix, façonnent alors peu Ă  peu notre personnalitĂ© de façon particuliĂšre. Elle est particuliĂšre, car elle rĂ©sulte forcĂ©ment d’une combinaison de dĂ©sirs et de dĂ©cisions diffĂ©rente de celle des autres. Pour bĂ©nĂ©ficier pleinement de sa propre facultĂ© de libre dĂ©cision et pouvoir Ă©voluer en consĂ©quence, il faut Ă©viter de la limiter de quelque façon que ce soit. Il est donc nĂ©cessaire de garder toute son indĂ©pendance, son droit Ă  ĂȘtre diffĂ©rent, donc Ă  ĂȘtre soi-mĂȘme, ce qui, comme nous l’avons vu, n’est possible - chez les personnes possĂ©dant le libre arbitre, c’est-Ă -dire les adultes - que grĂące au... vouvoiement. Mais alors pourquoi le tutoiement se gĂ©nĂ©ralise-t-il de nos jours ? Le tutoiement entre adultes Le tutoiement entre adultes est lĂ©gitime dans les relations Ă©troites oĂč les deux ĂȘtres en prĂ©sence sont trĂšs proches et en affinitĂ©. Ces conditions sont avant tout remplies dans le mariage. Dans le mariage, le tu, et non le vous, se justifie car dĂ©cidant d’évoluer ensemble en s’aidant mutuellement, les Ă©poux ont volontairement choisi de cĂ©der une partie de leur indĂ©pendance pour unir leur destin. Le vouvoiement entre Ă©poux montrerait donc le contraire. Il Ă©tait trĂšs courant Ă  une Ă©poque mais, en ce temps lĂ , les mariages Ă©taient souvent des mariages arrangĂ©s ou de raison. Le tutoiement implique une liaison Ă©troite avec l’autre. Cette liaison est-elle si courante que le tutoiement doive se gĂ©nĂ©raliser comme il le fait actuellement ? Y a-t-il vraiment une liaison Ă©troite, une intimitĂ© et une communautĂ© de destin entre tous les gens qui se tutoient les collĂšgues de travail, les membres d’un club, les connaissances, les voisins, etc. ? Le tutoiement est considĂ©rĂ© actuellement comme un signe de grand progrĂšs et de maturitĂ© d’esprit, mais en examinant de plus prĂšs les situations oĂč l’on se tutoie, on peut constater que ce n’est pas le cas. Les adultes qui s’y livrent perdent quelque chose et ils y recourent plus comme Ă  une solution de facilitĂ© que comme Ă  un vrai moyen de s’affirmer et de progresser. Le tutoiement sur le lieu de travail, dans un club de sport ou tout autre groupe, permet d’éviter de se dĂ©marquer des autres. Il donne la possibilitĂ© de se fondre dans le groupe, d’avoir l’impression de lui appartenir. On y est ainsi acceptĂ© presque automatiquement et sans effort, comme dans une grande... famille ! La famille, qui, comme nous l’avons vu, est bien le lieu oĂč l’on se tutoie ! Au cours d’une soirĂ©e, le tutoiement d’inconnus qui viennent d’ĂȘtre prĂ©sentĂ©s permet de baisser la garde». De cette façon, la plus grande responsabilitĂ© de ce que l’on dit, et la maniĂšre de se comporter qu’implique le vouvoiement, tombent avec le tutoiement. Le tutoiement place les adultes dans une situation similaire Ă  celle qu’ils ont connue dans leur enfance, celle de camarades encore non-responsables, oĂč tout est Ă  peu prĂšs permis, puisque rien n’est vraiment sĂ©rieux ni ne porte Ă  consĂ©quence. Cette sorte de refus d’ĂȘtre un adulte peut probablement ĂȘtre mis en relation avec le dĂ©sir de nombreuses personnes d’un certain Ăąge d’aujourd’hui qui cherchent Ă  tout prix Ă  paraĂźtre jeune, que ce soit dans leur maniĂšre de parler, de s’habiller ou d’occuper leurs loisirs. Que le tutoiement permette de gommer les diffĂ©rences, de se dĂ©barrasser de ses responsabilitĂ©s et de se donner Ă  bon compte le sentiment d’appartenir Ă  une grande famille est au fond bien connu et utilisĂ© consciemment par certains. Un cĂ©lĂšbre organisateur de voyages par exemple, impose volontairement le tutoiement dans ses villages de vacances. Les vacanciers, qui ne se connaissent pas au dĂ©part, se rapprochent trĂšs vite, perdent leurs inhibitions, fraternisent et se fondent avant peu dans la joyeuse inconscience du groupe. Agir en connaissance de cause En Ă©tant prĂȘte Ă  cĂ©der une part de son indĂ©pendance aux personnes tutoyĂ©es, la personne qui tutoie en perd forcĂ©ment une partie. Celle-ci se trouve entre les mains de ses vis-Ă -vis. Le tutoiement lie donc les individus les uns aux autres. Cette liaison n’est pas anodine et il est difficile de s’en dĂ©barrasser. Etant dotĂ© du libre arbitre, l’ĂȘtre humain peut choisir de communiquer avec ses semblables en les vouvoyant ou en les tutoyant, mais au-delĂ  de ce que cela rĂ©vĂšle de lui, le choix qu’il effectue va faciliter ou non son Ă©volution personnelle. Le tutoiement, sous ses apparences de facilitĂ©, engendre de nombreux problĂšmes, car en liant et en ouvrant des portes Ă  toutes sortes d’influences extĂ©rieures, il entrave le libre arbitre. Le vouvoiement, lui, semble plus difficile, mais il facilite les choses, car il permet de conserver sa libertĂ© intĂ©rieure et son indĂ©pendance. Christopher Vasey Article basĂ© sur les connaissances du Message du Graal SommaireUn peu d'histoireTu ou vous ? Selon la culture de l'entrepriseLe tu », un effet de modeLes piĂšges du tutoiementQuelques conseils pratiquesUn peu d'histoire...ConsidĂ©rĂ© sous l'Ancien RĂ©gime comme grossier, le tutoiement arrive via les rĂ©volutionnaires français, qui vont imposer l'usage du tutoiement comme pratique Ă©galitaire et expression du lien universel unissant tous les citoyens français, quel que soit leur mĂ©tier, fonction ou position hiĂ©rarchique et en publiant un dĂ©cret sur le tutoiement obligatoire le 8 novembre 1793. Cette pratique disparaĂźtra sous la Convention thermidorienne 1794/95 et le tu » sera rĂ©servĂ© Ă  l’extrĂȘme intimitĂ© ou Ă  la frĂ©quentation des maisons closes.👀 Au cours du XXe siĂšcle, on assiste au passage du "Vous" au "Tu", largement influencĂ© par la littĂ©rature et le cinĂ©ma avec la cĂ©lĂšbre rĂ©plique de Jean Gabin en voyou Ă  MichĂšle Morgan la bourgeoise bien Ă©levĂ©e T’as d’beaux yeux, tu sais », auquel elle rĂ©pond Embrassez-moi » - puis, aprĂšs le premier baiser Embrasse-moi encore ». La gĂ©nĂ©ration 68 a bousculĂ© les codes, de mĂȘme que la dĂ©ferlante anglo-saxonne oĂč un simple You » suffit, indiffĂ©remment Ă  qui l’on s’adresse. Tu ou vous ? C'est selon la culture d’entrepriseLes relations au travail sont soumises Ă  des codes. L'emploi du tutoiement ou du vouvoiement entre collĂšgues ou entre supĂ©rieurs et subordonnĂ©s en est un. Quand on arrive dans une entreprise, il faut tenir compte des us et coutumes de l'entreprise ou du secteur. Dans le doute et en l'absence d'indication claire, il est prĂ©fĂ©rable de dire vous » et d’attendre l'invitation de passer au tu ».Le tu » une certaine proximitĂ©Le Tu et le Vous sont des outils linguistiques qui permettent de gĂ©rer la proximitĂ© et la distance. Ils expriment les stratĂ©gies plus ou moins conscientes au sein des groupes de travail ; si le "Vous" distancie, le "Tu" vous » prise de distanceLe pronom "Vous" indique la distanciation, indispensable dans les rapports professionnels, et apparaĂźt toutefois plus raffinĂ©, mais cette extrĂȘme politesse peut devenir goujaterie lorsqu’une jeune assistante s’est obstinĂ©e Ă  vouvoyer sa supĂ©rieure qui lui a fait remarquer qu’elle lui renvoyait une image de femme d’ñge mĂ»r
 👉 On me manque de respect au travail, comment rĂ©agir ?Le tu » implique un rapprochement psychologique qui peut apparaĂźtre comme de la manipulation, en donnant l'illusion d'une amitiĂ©. Entre un vous » qui impose une distance et un tu » parfois forcĂ©, il n'est pas toujours facile de choisir. Les tendances le font pour nous...Le tu » un effet de modeL'objectif des entreprises aujourd’hui est de crĂ©er de la proximitĂ© entre les salariĂ©s, d'Ă©tablir une ambiance de travail moins formelle, plus dĂ©contractĂ©e, de favoriser l'esprit d'Ă©quipe et le sentiment d'appartenance. Aujourd’hui, le tu » est donc Ă  son apogĂ©e et devient une mode. Il donne une image dynamique des entreprises qui l’utilisent. Avec l'aplatissement des hiĂ©rarchies et le travail transversal, le tu » construit et renforce la cohĂ©sion. 👉 Attention cependant, le vouvoiement est indispensable dans certains secteurs professionnels santĂ©, banques
 etc.Le piĂšge du tu » quand les relations sont en dangerLa familiaritĂ© sous-entendue par le "Tu" contribue paradoxalement Ă  compliquer les relations et peut crĂ©er un mal-ĂȘtre au travail. Son utilisation n’est jamais anodine ! Tutoyer quelqu'un donne l'impression d'adoucir la relation et d'Ă©viter tout conflit. 😏 Mais tutoyer son supĂ©rieur ne doit pas faire oublier sa position de chef qui saura vous remettre Ă  votre place dĂšs lors qu’il aura une remarque Ă  vous mĂȘme, certains salariĂ©s peuvent se sentir moins Ă  l'aise pour rĂ©clamer une augmentation de salaire ou de meilleures conditions de travail Ă  un directeur qu'ils tutoient. Dans un autre exemple et dans une relation client fournisseur, Ă  moins d'ĂȘtre devenus proches au fil du temps, passer du vous » au tu » risque de confĂ©rer Ă  la relation une dimension affective qui pourrait devenir conseils pratiques1. Évitez de passer du tutoiement ou vouvoiement et aller-retourÀ la suite d’un conflit, chacun reprend ses distances et l’on se re-vouvoie. Cela veut dire que c’était un faux tu », crĂ©ant un plus grand malaise. Cela souligne aussi comme un signe de faiblesse parce qu’en difficultĂ© la personne se rĂ©fugie derriĂšre le vous » car elle perd pied. Il faut savoir prendre son temps le tu » est un chemin de Choisissez ce qui vous convient le mieuxÉnoncez votre difficultĂ© au tutoiement et conservez l'expression qui vous est la plus naturelle... quitte Ă  la faire Ă©voluer avec le temps est la meilleure des solutions
 Mais il est Ă©galement possible de vouvoyer et d'appeler l'autre par son prĂ©nom, ce qui constitue une solution intermĂ©diaire de rapprochement. Vous savez maintenant tout de l'art et la maniĂšre d'utiliser le vous » ou le tu » en entreprise !L'avis de la rĂ©daction tu» ou vous », un choix personnel DĂ©cider de tutoyer ou de vouvoyer un collĂšgue ou un chef doit se faire naturellement, ne vous forcez pas et surtout, n'imposez pas votre loi aux autres ! Certaines personnes ne supportent pas d'ĂȘtre tutoyĂ©es, vous connaissez l'histoire la libertĂ© des uns commence lĂ  oĂč s'arrĂȘte celle des autres... Et si vous avez le sentiment de ne pas trouver votre place dans votre travail, de ne pas vous Ă©panouir, contactez l'un de nos coachs afin de faire le point et de trouver des solutions ensemble đŸ€— Se comprendre, s'accepter, ĂȘtre heureuse... C'est ici et maintenant !BornToBeMeContacter un coachPlus d'explications en vidĂ©oVous avez aimĂ© cet article ? Alors vous aimerez aussi Je n'aime pas travailler, et alors ?Peut-on pleurer au travail ?Psychologie du travail, quelle utilitĂ© ?Infantilisation au travail une source importante de mal-ĂȘtre

qu implique le tutoiement dans une relation